Pascal Wintz accompagne au piano les films en direct face à l'écran. La musique est improvisée ou écrite dans des styles jazz, contemporains ou classique selon les films.
Depuis 2019, il accompagne des séances au cinéma La Turbine à Annecy, à l'université de Saint-Étienne, au Consevatoire du Creusot, au Prieuré à Sévrier,
à l'Esty de Chavanod, à l'auditorium de Courchevel, au cinéma de Talloires ...
Il publie régulièrement des extraits vidéos de ces séances sur Youtube.
Pascal Wintz propose une prestation de ciné-concert clé en main avec l'installation d'un piano droit et la fourniture des films libre de droits en format numérique. Une séance dure environ 1h15 avec généralement trois courts métrages de 20 mn.
Dans les films de Méliès, il est d'usage d'ajouter un bonimenteur qui annonce les différentes scènes du film.
A ses débuts il y a maintenant 100 ans, le cinéma était non seulement en noir et blanc mais en plus muet, sans parole et sans musique.
Si la projection d'un film était alors extraordinaire, le silence s'est vite révélé gênant et un accompagnement musical s’est imposé.
Les pianistes ont su apporter un accompagnement approprié au cinéma muet. D'une part le piano dispose d'une large palette expressive et sonore mais surtout un pianiste peut jouer et improviser en suivant l'action en direct.
Car plus qu'une simple ambiance, la musique s'avère déterminante pour la compréhension d'un film et susciter l'émotion. Aujourd’hui encore avec le cinéma "parlant et en couleur", la musique est essentielle au succès d’un film.
Le plus grand acteur et réalisateur de films des années 1920 est sans conteste Charlie Chaplin. Comédien anglais, il émigre très tôt aux Etats-Unis où il devient très célèbre.
De ses premiers courts métrages en 1914 à son dernier film en 1952, Chaplin domine son époque et reste populaire aujourd'hui.
Musicien autodidacte, il compose des musiques pour certains de ses films muets qui seront réédités avec une bande sonore. Les courts métrages réalisés avant 1918 sont restés muets et sont libres de droit.
Si les films muets américains sont restés dans les mémoires, il ne faut pas oublier que les Français ont été les pionniers du cinéma.
Georges Méliès est le premier cinéaste de génie. Son film «Le voyage dans la lune» de 1902 est visionnaire et inaugure les premiers effets spéciaux.
Max Linder et son personnage de dandy dans des situations désopilantes a été une des premières vedettes du muet et a inspiré Charlie Chaplin.
Dans un autre genre, Louis Feuillade a réalisé de nombreux films à succès entre 1913 et 1917 dont la série policière «Fantômas». Après 1918, le cinéma français décline avec l'invasion des films américains...
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